La crise du covid, étrangement dramatisée par médias et politiques, ne provoqua la mort que d’une infime partie de la population : 67 000 décès pour 67 millions d’habitants en France, en 2020, soit 0,1% du total, la moyenne d’âge des victimes avoisinant les 85 ans. De nombreux autres faits incontestables renforcent la thèse d’une instrumentalisation politique de l’épidémie par les pouvoirs publics.
Pourtant, beaucoup de nos concitoyens rechignent à envisager la réalité d’une manipulation politique au prétexte de la dimension mondiale que revêtit la crise. Ils n’imaginent pas que puissent agir dans les coulisses du pouvoir des états-nations, ainsi que dans celles des grandes institutions internationales, comme l’OMS, des réseaux transnationaux de décideurs servant l’état profond oligarchique aux fins de la mise en œuvre d’une gouvernance globale libérale-collectiviste.
Pour conscientiser cette réalisé métapolitique invisible pour l’œil profane, l’analyse des méthodes utilisées autrefois par l’Internationale soviétique, lesquelles inspirent aujourd’hui les promoteurs du mondialisme, s’impose. En effet, à l’instar de leurs inspirateurs communistes, les mondialistes dissocient aujourd’hui leurs objectifs politiques de court terme appréhendables par les masses, des véritables finalités qui sont les leurs à long terme et que seuls connaissent les initiés.
Ainsi, les communistes soviétiques agissaient sur un double champ d’action, spatial et temporel, avec, localement, au sein des états-nations, les partis communistes nationaux porteurs d’un discours solidaire et fraternel chargé de séduire les masses naïves et généreuses dans le temps immédiat et, au niveau mondial, l’internationale communiste (Komintern) -dirigée depuis Moscou et aux objectifs autres que ceux perçus par les peuples-, qui servait les intérêts durables de puissance de l’Union soviétique, promotrice d’un projet de subversion planétaire.
La fonction de l’Internationale communiste visait donc à fracturer les sociétés capitalistes dans le but de les affaiblir en créant en leur sein de multiples fronts sociaux et culturels par l’utilisation de la lutte des classes, l’outil le plus efficace qu’aient un jour conçus les esprits convertis au matérialisme dialectique.
Insérés au sein des sociétés nationales et participant au jeu démocratique, les communistes agissaient donc aussi, en parallèle, dans une réalité plus supranationale qu’ils ambitionnaient à terme de soumettre à leur projet totalitaire. Une telle position duale leur permettait ainsi d’introduire stratégiquement des problématiques extérieures dans la sphère des débats nationaux – à l’instar de la question de l’antifascisme instrumentalisée par Staline. Ils suscitaient de facto, dans les démocraties, et sous la supervision de Moscou, des affrontements politiques de moins en moins enracinés dans la réalité locale, le centre de gravité du débat national étant ainsi transposé sur un autre plan, celui des affrontements idéologiques transnationaux.
De ce fait, les communistes soviétiques qui se trouvaient placés en position d’influenceur du jeu politique des démocraties occidentales multipliaient les problématiques idéologiques diverses et clivantes. Celles-ci, puissants leurres permettant d’affaiblir subtilement la cohésion des sociétés occidentales, suscitaient de fortes mobilisations en Occident par le biais des partis communistes locaux, courroies de transmission de l’Internationale soviétique.
La stratégie d’enfumage antifasciste élaborée au début des années 30 pour dissimuler les crimes staliniens, tout en fracturant le large front anticommuniste occidental, se prolongea, au début des années 50 – alors que l’affaire Kravchenko dévoilait aux Occidentaux horrifiés l’ampleur de la réalité criminelle soviétique-, par la mise en œuvre de plusieurs mobilisations des masses occidentales que téléguidait Moscou.
Les dirigeants de l’URSS détournèrent ainsi à nouveau les regards de l’Occident en y suscitant l’indignation collective, d’abord sur le sort du couple d’espions exécutés pour trahison aux Etats-Unis, Julius et Ethel Rosenberg, puis sur l’action menée par le sénateur américain Joseph McCarthy, pourfendeur de l’infiltration communiste, et en animant un Mouvement pour la paix afin de dénoncer la prolifération du nucléaire militaire occidental.
Ainsi, à l’instar de l’Internationale soviétique mobilisant les masses des pays occidentaux par le biais des partis communistes locaux qu’elle contrôlait, l’oligarchie financière supranationale utilise aujourd’hui, au niveau international, les réseaux nationaux de l’Etat profond (sorte d’Internationale mondialiste) pour déployer localement des stratégies de transformation globale, comme hier, l’instrumentalisation de l’épidémie du covid, et maintenant, l’obsession climatique.
Ces réseaux de l’Etat profond sont constitués de responsables occidentaux sélectionnés par les think tanks et promotionnés par les médias que l’oligarchie offshore contrôle comme, autrefois, les chefs des partis communistes nationaux étaient choisis par les Soviétiques qu’ils servaient.
« Nous les avons tous dans nos sacs, les politiciens, les médias et surtout les experts et les scientifiques » se vanta un jour Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos et artisan, pour le compte de l’oligarchie mondialisée, du Great Reset. Celui-ci est mis en œuvre localement par les nombreux Young Global Leaders promus par les hommes de Davos, à l’instar d’Emmanuel Macron, de Gabriel Attal, de Justin Trudeau et de tant d’autres que l’on croit naïvement arrivés au sommet du pouvoir par leurs seuls mérites personnels.
S’éveiller dès aujourd’hui au fonctionnement complexe du monde nouveau qui naît sous nos yeux est une nécessité vitale pour rester libre demain.