Le gouvernement a annoncé la levée du passe vaccinal pour le 14 mars prochain. La levée n’est pas la suppression car le pouvoir ne renoncera pas facilement à un tel outil d’emprise sur les masses. Seul le contexte électoral justifie un tel allègement des contraintes.
Mais, si Emmanuel Macron est réélu, le prétexte de la propagation d’un nouveau variant, bien qu’inoffensif pour la plupart d’entre nous, lui permettra quand même de justifier le retour du passe de la honte.
Car, il faut toujours le rappeler, la crise est moins sanitaire que politique. Derrière l’instrumentalisation du covid se profile la mise en place d’un système de coercition de type néo-totalitaire.
Ce système se concrétisera d’abord par la mise en œuvre du crédit social, une sorte de permis de citoyenneté à points permettant de sanctionner par des pertes de droits, une libre opinion faite délit ou une l’affirmation d’une liberté jugée rébellion.
Le crédit social existe déjà dans la Chine du socialisme de marché, cette hybridation étrange du communisme le plus brutal et du capitalisme le plus sauvage qui fait tant rêver le capitalisme financiarisé et fascisant de l’Occident en déclin.
Pour éviter l’avenir funeste qui nous est promis à l’horizon 2030, le combat pour la suppression pure et simple du passe sanitaire, embryon d’un système de crédit social à la française, doit rester au centre de nos préoccupations, ce qui n’est pas évident en ces temps où l’opinion publique est focalisée sur la guerre russo-ukrainienne.